• « Entre deux étoiles lointaines, régnait un vide absolu que les dieux voulurent remplir. Unissant leurs forces, ils comblèrent le vide en unissant une poignée de sol de chacune de six autres planètes de leur galaxie : ainsi naquis notre terre. Lynta, déesse des eaux et des tempêtes, la trouvant trop sèche, l'arrosa abondamment, transformant les crevasses en rivières et les fosses en océan puis y déposa le premier être vivant et lui appris le culte de l'étoile saphir.
     
    Ses sœurs, la voyant prendre ainsi possession de la planète, décidèrent d'y mettre aussi leurs grains de sel, ainsi Zentha, déesse de la terre et des plantes, créa-t-elle les vastes prairies et les grandes forets avant d'y inclure une nouvelle forme de vie et de lui apprendre le culte de l'étoile émeraude.

    Fébée, à son tour, mis sa pierre à l'édifice : déesse du feu et du métal, elle fit jaillir les volcans et enterré les mines avant de créer des êtres nouveaux auquel elle donna le culte de l'étoile rubis.

    Les frères des trois sœurs les laissaient faire sans s'y intéresser jusqu'au jour ou Jader, dieu de la lumière, de la paix et de la guerre s'aperçut que ses sœurs en oubliaient leurs devoirs envers les autres planètes. Il inonda alors la terre de lumière à tel point qu'elle brulait la peau des êtres vivants, les feuilles des arbres et réchauffait l'eau des sources.
     
    Une dispute pris alors entre les trois sœurs et leur frère, dispute qui faillit détruire l'univers entier. Bertram, dieux des rêves, cauchemars et ténèbres y mit fin en créant la nuit et en instaurant le culte des lunes d'or et d'onyx aux êtres vivants.
     
    Un problème se posa cependant : la terre était maintenant devenue trop accueillante et les êtres vivants immortels qui la peuplaient trop nombreux. Ce fut alors le plus jeune des frères, Zink qui y remédia. En tant que dieux de la vie, des sentiments et de la mort, il créa les « cycles de vies » de chaque créature avant d'y laissait aussi sa marque sous le signe de la lune d'argent... »
     

     Extrait du « Grand livre du vécut »
    ....

    Tel était le texte maqué au dos de bouquin que je tenais en main. Il avait attiré mon regard par son aspect semblable à celui d'un vieux grimoire, la poussière en moins. Je comprenais mieux maintenant le dessin des trois lunes et des trois étoiles enlacé en couverture, mais je ne comprenais toujours pas pourquoi il ne possédait pas de titre et n'indiquait ni auteur, ni maison d'édition.
     
    J'aurai aimé le feuilleter avant de l'acheter mais, le regard méfiant de sa propriétaire m'en dissuada. Elle me fessait penser à un bulldog avec ses joues qui tombaient et son regard poignant... m'aurait-elle sauté à la gorge si j'avais ouvert le livre ? Sans aucun doute et tout en songeant à lui suggérer une muselière, je payais les 10 euros qu'il coutait avant de disparaitre dans les allées du vide grenier de peur qu'elle ait pu lire dans mais pensées.


    Ce n'est qu'une fois sur le banc de l'arrêt de bus que je me permis enfin de voir un peu quel genre de livre c'était. Quel surprise de n'y trouver que des pages vides et jaunis par le temps ! Je me mis à râler toute seule, énervé d'avoir payé pour rien avant de trouver enfin un morceau de texte sur la première page :
     

    « Toi, l'être d'en bas,
    Soit digne de moi,
    Et je guiderais tes pas,
    Sur la terre d'Aessa. »
     

    Je lisais plusieurs fois de suite ce bout de texte solitaire, comme si, par magie, il allait se retrouvait remplacé par un roman mais, bien sûr, ce ne fut pas le cas. Je soupirais alors et le refermait puis passait mes doigts sur les reliefs de la couverture. Je trouvais dommage qu'un livre qui attire le regard n'a finalement rien à offrir. Entendant le bus arriver, je le rangeais alors dans mon sac avant de me lever.
     
    Je n'ai pas loupé mon bus ce jour là, ou plutôt, ce fut lui qui ne me loupa pas. En quelque seconde, je vis l'autocar me fonçant dessus, j'entendis des cris en bruits de fonds et je sentis un vent glacial m'enrober avant une horrible sensation de brûlure puis comme un arbre que l'on abat, l'impact avec le sol. La lumière diminua, la nuit se fit devant mes yeux et en un dernier souffle... je disparus.


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  •  

    « Les êtres vivants d'origines étaient tous humains, bien que différents ; des différences que la terre elle-même accentua aux fils des années en les adaptant à diverses conditions de vie. Ainsi, de trois espèces presque identiques, la terre se retrouva finalement avec plusieurs millier d'espèces: humaines, semi-humaine, animal, végétal et même minéral... De telles différences créèrent tout autant de rivalité et de conflits.»
     
     Extrait du « Grand livre du vécut »
    ...
     
    J'étouffais... Comme si je pesais des tonnes, je me sentais cloué au sol, attiré par lui et pourtant, j'errais en hauteur comme si un fils invisible m'empêchait de m'écraser. Je respirais je ne sais comment un air que je ne sentais pas, sentait leurs présences en étant pourtant seule, me débattait sans bouger d'un poil.
     
    Je n'avais plus rien d'humain, plus aucun corps, qu'elle qu'il soit. Loin d'être la boule lumineuse et légère des âmes décrite dans les livres, j'étais une sorte de fumée noir aux étincelles métalliques qui, au lieu de chercher la hauteur, tentait de retomber dans les entrailles de la terre.
     
    Je ne compris rien à leurs bavardages, mais je sentais leurs regards qui tantôt me brulait ou me glaçait et parfois, je crois, leurs contacts électrique. C'était douloureux, j'en criais et pleurait mais, aucun son ne sortait, aucune larme ne s'échappait. Était-ce ainsi qu'ils décidaient de mon sort ? De m'envoyer en enfer ou au paradis ?
     

    Une accalmie... un temps de repos... la douleur diminua et j'en profité  pour reprendre mon souffle sentant les larmes tièdes sur mon visage inexistant et enfin je pris le temps de les écouter mais je n'entendis que leurs derniers mots : « qu'il en soit ainsi. »
     
    Je relevais alors la tête vers une lumière argenté qui pris lentement la forme d'un immense serpent de la même couleur. Comme sortant d'un long sommeil, il ouvrit les yeux, posant sur moi son regard d'ambre, goûtant l'air d'un coup de langue. Je ne pus empêcher un frisson me parcourir et un mouvement de recul qui déchaîna un rire dans l'assemblée invisible. Ma tentative de fuite ne ressemblait qu'à la danse d'une flamme dans cette apparence effrayante et je ne pus rien faire quand l'animal s'approcha, m'entoura et ouvrant grand sa gueule, me dévora.
     
    De toute ma vie, de toute ma mort, jamais je n'aurais imaginé qu'on puisse mourir deux fois... et pourtant c'était loin d'être la dernière. Je me réveillais dans un endroit sec, terreux et inconnu. Une lumière douce et chaude apparaissait au bout du tunnel et me glissant sur le sol, je la rejoignis. Je sentais chaque racines, chaque cailloux, bref de quoi me rassurer et me dire que j'étais belle et bien vivante. Dehors, je fus accueillit par une brise fraiche, les rayons de soleil et une herbe tendre... le paradis ? Ce serait si bien !
     
    Quelque chose clochait : l'herbe m'arrivait plus haut que la tête et aucun bruit ne perçait, en revanche le sol tremblotait énormément. Je levais la tête, senti les diverses odeurs qui me rappelaient la campagne puis avançais droit devant. J'avais faim, soif et je n'avais aucune idée de ou aller. Se fut par hasard que je tombais sur une mare d'eau et mon premier réflexe fut de me pencher pour pouvoir boire et me laver la figure, chose que j'aurai eue du mal à faire finalement : loin de me renvoyer l'image de la jeune fille brune à lunette, le reflet me montrait ce que j'étais devenue, un serpent argenté.


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  • « Les êtres vivants ne furent pas les seuls à changés en autant d'année, la surface de la planète aussi. A grand coup d'éruption et de tremblement de terre, l'unique terre se divisa en diverses îles plus ou moins grandes, séparant ainsi les espèces et aidant à la création des premiers royaumes. Une seule île demeura vide de population humaine : perpétuellement entouré de brume, on ne distinguait d'elle que le sommet de son volcan et les récifs qui l'entouraient empêchaient tout gros navire de s'y approcher. Des rumeurs sur des bêtes gardiennes mangeuses d'homme achevèrent de faire d'elle une île sainte et interdite et pendant des millénaires, aucun être n'osa y poser pied.»

    Extrait du « Grand livre du vécut »

     

    ...

     
    J'ai toujours pensé que c'était à nous de nous adapter à notre corps, après tout, n'avait-on pas de la rééducation a chaque fois qu'on avait perdu l'habitude d'une jambe ou d'un bras ?
     
    Ici, c'était bien différent. Mon corps serpentin réagissait à mes envies, mes pensées, comme si j'avais toujours vécu en lui. J'avais faim ? Soit, instinctivement, alors que je m'imaginais juste en train de vagabonder au hasard, je m'aperçus que je suivais une odeur parmi celle que ma langue percevait.
     
    Je ne m'étais jamais intéressé aux reptiles, bien au contraire, j'étais plutôt du genre à fuir dès que je croisais un petit serpent, que ce soit couleuvre, vipère ou je ne sais quoi. A y réfléchir, de toute façon, je ne savais pas différencier non plus une espèce d'une autre. Continuant la « traque », je songeais a tout ce que ce corps m'apprenait et que je n'avais jamais cherché à comprendre, comme le fait que je semblais sourde. Le bruit me manquait et ne rien entendre était effrayant. Instinctivement, je me concentrais alors sur les vibrations du sol, comme si sentir la moindre secousse pouvait remplacer l'ouïe que j'avais perdue.
     
    Ma vue n'était pas des meilleurs non plus... déjà, être au ras du sol ne pouvait pas vraiment aider. A peine avait-je pensé a ça que le haut de mon corps se dressa pour me permettre de mieux voir, mais même ainsi, je ne voyais pas aussi bien que dans mon corps d'humain. D'un coup de langue, je sentis de nouveau les odeurs, mais aussi, eue-je l'impression, comme un déplacement de l'air... une brise ?
     
    Non. Autre chose... qui m'aurait fait hérisser les écailles si cela avait été possible. Pourquoi était-je ainsi autant en état d'alerte ? Quoi qu'il en soit, cette fois, je ne contrôlais plus rien de ce corps là. Tout seul, il se plaqua de nouveau au sol et avança, plus lentement afin d'être plus silencieux. Je savais ce que comptait faire le serpent, fuir, mais fuir quoi et comment l'arrêter, ça, en revanche, je l'ignorais.
     
    J'eue vite la réponse à ma première réponse quand je me stoppais devant une paire d'étrange bottes noirs à épines et écailles aussi grosse qu'un poing. Elles habillaient des jambes bleutés à l'aspect visqueux comme des méduses et pourtant bien musclé comme celle des hommes. Plus haut, une sorte de grosse ceinture de même matière que celle de ses bottes lui cachait le bassin, les abdos et le côté des cuisses, telle une étrange armure. Son torse, ses bras, son cou et même son crâne semblait humain et pourtant je n'arrivais pas à le sentir comme moi, enfin, mon ancien moi. Était-ce à cause de cet étrange habit fait de gants, d'épaulette et de brassard sur sa peau ou de cette cape étrange me rappelant les nageoires d'une baleine ? De ces étranges gros boutons roses et brillants qui ornaient son front et ses pectoraux ? Ou encore ses cheveux saumon accroché en queue de cheval et identique aux espèces de moustaches de poisson qui lui tombaient depuis le creux des joues ?
     
    Quoi qu'il en soit, le plus effrayant n'était pas son apparence, ni son regard bleu électrique qui semblait ne me vouloir aucun bien, mais plutôt son arme. Il s'agissait d'un bâton dont l'extrémité était une longue corde de fils bleuté et vert qui se terminer par un crochet plat et aiguisé... j'avais la désagréable impression qu'il avait en tête de m'embrocher avec.
     


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  • Chapitre 3 (suite)

    Tapis au fond de l'esprit de mon corps animal, je fermais les yeux et me cachait derrière mes bras sans comprendre tandis que ma forme serpentine, en elle-même, esquivait les attaques en sifflant de rage.
     
    *Défend-toi. *
     
    Je ne pouvais pas, ne voulais pas. Effrayé, perdu, je pleurais. Je sentis la colère du reptile face a ma faiblesse, une colère qui le déconcentra suffisamment pour raté son esquive. Le crochet de l'arme,  s'engouffra facilement entre ses chairs, en arracha un morceau et en sorti presque aussitôt. Je serrais les dents en sentant brutalement la douleur et jetai un œil à ma peau ou se trouvait désormais une large plaie entre mes écailles, teintant de rouge ma couleur argenté.
     
    Peut-être était-ce la douleur qui me réveilla, ou la colère persistante de mon corps, quoi qu'il en soit, se fut le coup en trop. Lentement, comme pour contenir ma haine, je tournais de nouveau mon regard vers l'ennemi tout en élevant la tête tandis que celui-ci fessait tournoyé de nouveau son arme pour une nouvelle attaque.
    C'en était trop : j'avais subi un accident avec un car, j'étais morte avant d'avoir pu me marier, avoir des enfants, j'avais subit une sorte de test douloureux avant de finir manger par un serpent, serpent dans lequel j'habitais maintenant, et voilà que il fallait encore que je me laisse tuer ?! Et puis quoi encore, hors de question que je passe ma vie à mourir en souffrant !
     
    Remonté à bloc, j'attendis qu'il porte son coup pour l'esquiver et sauter vers sa gorge, désormais à ma portée. Je pensais y refermait mes mâchoires mais se fut deux main qui l'agrippa, prêt à l'étrangler. Surpris par mon attaque, il tomba à terre, m'entrainant avec lui. Je ne le lâchais pas, assise sur son torse, bien décidé à l'empêcher de respirer.
     
    Je me souviens de la fraîcheur de sa peau sous mes doigts et de ses yeux qui me renvoyaient mon reflet : je n'avais plus ma forme de serpent mais bien celle d'humaine, ou presque, certaine partie de mon corps ayant gardé les écailles argentées. L'incompréhension me fit oublier ma colère et lâchant d'une main son cou, je passais mes doigts sur la peau animale qui entourait encore mon œil droit. Il avait gardé la pupille ambré comparé a l'autre qui avait reprit sa couleur chocolat de ma véritable forme.
     
    * Oublie pas ! *
     
    Trop tard... le coup de poing de l'homme étrange me fit tomber sur les fesses. Un nouveau filet de sang sortit de ma lèvre coupée tandis qu'il se relevait et récupérait son arme. Sous ma forme humaine, je pouvais constater a quel point il était grand, dépassant sans aucun doute les deux mètres. Avec mon petit mètre soixante et mes soixante-dix kilos, je savais ne pas faire le poids contre cette montagne de muscle...
     
    J'eue juste le temps de me relever pour me défendre que je le vi s'effondrer à mes pieds, une flèche planté dans le dos.
     
    «  Ouf, elle est encore vivante ! »
     
    Il me fallut du temps pour les voir tellement ils se fondaient dans la verdure environnante, ces deux personnes a l'aspect plus humains que l'être écroulé par terre. Ils s'avancèrent jusqu'à moi et tandis que la femme rangeait son arc d'un regard méfiant, son compagnon me fit la révérence :
     
    « Soit la bienvenue sainte relique sur notre bonne terre d'Aessa. »
     
    PS: désolé pour les fautes, j'ai pas eue le temps de corriger


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    Chapitre 4

    «  Gawuss Mandaraïe fut le premier Maitre de l'histoire. Avec l'aide du dieu Jader pour qui il priait chaque jour, il apprit l'art de la guerre et la magie de la lumière. C'est en employant le tranchant de son épée et la clarté de ses sorts qu'il parvint, au bout de quelques années, à se créer une ville peuplé de personne loyal et dévoué à ses causes.
    Les étrangers de passage étaient acceptés mais ceux qui trouvaient à critiquer les lois de Gawuss disparaissaient dès le lendemain, sans laisser aucun signe de vie. La cité du Phénix fut ainsi une ville redoutée et la capitale du futur Empire Céleste. »

    Extrait du « Grand livre du vécut »
    ...

    Il me tendit une main, souriant gentiment d'un air apaisant. Il faut dire que cet homme là n'avait rien d'effrayant bien qu'il ne me semblait pas non plus humain. Il avait des cheveux blond aux reflets d'or qui dépassait en pagaille de sa capuche de feuille, une fine moustache et un longue barbe qui lui descendait jusqu'à la poitrine. Celle –ci était d'ailleurs coiffée, si l'on peut dire ainsi, d'un étrange bijou d'or ressemblant à un petit tube et décoré de petites gravures représentant du lierre. Il était vêtu d'une tunique verte émeraude brodé de fines spirales, maintenu par une ceinture de liane qui retenait également une petite fau digne du druide Panoramix et diverses fioles rondes. Ses manches de tissus brune étaient retenus aux poignets par des bandages végétales d'où dépassaient, ici et là, quelques petites feuilles. Son pantalon vert foncé de même matière que ses manches laissaient place, sous les genoux, a des jambières de bois et chose étrange, il était pieds nue, mais propre ! Enfin, comme seul arme semblait-il, il n'avait qu'un grand bâton au bout tordu.


    Sa compagne, elle, me paraissait moins sympathique. Grande, mince, presque squelettique à mon avis, elle aurait sans doute fini  mannequin dans mon ancienne vie. Elle avait une peau plutôt blanche, des oreilles pointus et des cheveux de blé attaché en longue queue de cheval. Elle portait un petit bandeau doré de même motif que le bijou de barbe du premier et avait des yeux d'ambre qui semblait pouvoir vous transpercer aussi facilement que les flèches placé dans le carquois de son dos. Un collier d'herbe verte lui serrait le cou puis laissait sa peau nue avant de s'étendre en corset au niveau de ses seins. Si son compagnon avait quelques vêtements de tissu, elle, en revanche, semblait ne faire qu'un avec la nature, son pantalon séré, ses chausses et ses brassards semblant n'être que des espèces végétal différentes. Son arc, pratiquement aussi grand qu'elle était fait de bois sculpter et voyant mon regard dessus, elle m'en renvoya un du genre : « touche s'y même pas en rêve ». Loin d'être suicidaire, je ne comptais même pas essayer.


    A peine avait-je fini de les dévisager que je me sentis toute petite d'un coup et terriblement épuisé. J'avais quitté ma forme humaine pour celle d'animal et malgré ma frustration et l'envi de changer de nouveau, rien ne se passa.


    «  Hum...intéressant. »


    J'observais l'homme qui s'était accroupie pour être à ma hauteur et le serpent siffla en signe d'avertissement. Je ne voyais pas trop se que mon corps reptilien pouvait bien craindre d'eux car si il m'avait voulu du mal, à mon humble avis, ils m'auraient déjà tué d'une flèche dans le dos comme l'homme bleu à peau de méduse.


    « Je suppose qu'elle n'as pas encore assez de force pour garder forme humaine... à moins que se ne soit autre chose qui la transforme... Par les six dieux, comme c'est intrigant.
    -          Peu importe, lui coupa l'archère tandis qu'il me caressait les écailles de la tête, il faut partir d'ici.
    -          Oui... bien sûr... »


    Il tandis de nouveau la main et malgré la méfiance de l'animal, je rampais sur son bras avant de m'enrouler autour de son cou, sans l'étrangler pour autant. Il me palpa le corps puis en riant, s'exclama envers sa partenaire.


    «  Un constrictor, sans aucun doute, quel choix étonnant ! J'aurais plutôt songé à un venimeux... La logique de nos créateurs m'échappe encore hihihi. »


    Secouant la tête en soupirant, la jeune femme prit les devants sans un mot et ainsi commençais-je vraiment mon voyage.


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